Seulement 25 % des diplômés en finance sont des femmes, tout comme dans plusieurs domaines scientifiques. De même, les femmes ne représentent que 21 % de tous les enseignants en finance. Pourtant, plusieurs travaux académiques montrent que les femmes traders ont des rendements significativement plus élevés que leurs homologues masculins. De même, les fonds communs de placement et les fonds spéculatifs gérés par des femmes sont plus performants sur une base ajustée du risque.
Au niveau des entreprises, la recherche montre également que les femmes ont tendance à être de meilleurs gestionnaires financiers. En particulier, la sur-confiance en termes de décisions d’investissement des entreprises n’est pas aussi importante dans les entreprises dirigées par des femmes. De nombreux travaux enfin, montrent l’impact positif d’une plus grande diversité (toutes les formes de diversité et notamment celle de genre), à tous les niveaux de l’entreprise et notamment dans ses structures de gouvernance. Pourtant, malgré ces performances, les femmes sont moins nombreuses que les hommes tant dans l’industrie financière que dans les études en finance.
Est-ce le résultat de différences comportementales? De différences de goûts? Ou de culture organisationnelle de l’industrie financière?
Les trois tables rondes apporteront des réponses à ces questions et illustreront, par des éléments vécus et des trajectoires singulières, la perception, l’impact, les difficultés, les progrès et les obstacles liés à l’accès des femmes à des positions dirigeantes dans les métiers de la finance.