L’entreprise plébiscitée par les femmes diplômées d’expertise comptable
malgré des écarts de salaire de 24 %

Entre le 1er mars et le 30 mai 2021, l’association ECE des diplômé(e)s d’expertise comptable en entreprise et le cabinet de recrutement HAYS ont mené une enquête auprès de 1 200 diplômé(e)s qui exerçaient en entreprise  en 2020, pour mieux cerner l’ADN de l’Expert-comptable en entreprise.

 

L’entreprise de plus en plus plébiscitée par les femmes diplômées

En entreprise, la parité homme / femme suit la même tendance qu’en cabinet. Aujourd’hui, 58% des diplômés exerçant en entreprise sont des hommes ; soulignant la prépondérance historique des hommes dans le cursus de l’Expertise Comptable. Cette structure a évolué dans le temps avec un effet de basculement sur la tranche d’âge 41-45 ans où l’on note une féminisation des diplômées d’Expertise Comptable en entreprise, lesquelles privilégient l’entreprise à l’exercice libéral de la profession. Ces chiffres font écho à la moindre représentativité des femmes ayant fait le choix de l’exercice libéral alors que ces dernières sont de plus en plus nombreuses à obtenir le diplôme d’Expertise Comptable.

La mobilité vers l’entreprise un choix de vie  

Les deux principales raisons ayant conduit les Experts-comptables à évoluer en entreprise sont :
• le souhait de conduire une action jusqu’à sa réalisation concrète (60%) ;
• la volonté de trouver un meilleur équilibre de vie (57%).

Des écarts importants dans la rémunération entre les femmes et les hommes

En lien avec les constats réalisés en termes d’accès à la profession des femmes, de leur évolution de carrière et de la possibilité qui leur est donnée d’accéder à des postes de Direction Générale, nous constatons que les hommes diplômés d’Expertise Comptable perçoivent une rémunération supérieure à celle des femmes de 24%.

  • D’une part, par le fait que les femmes sont moins représentées dans les tranches d’âge supérieures à 45 ans et très majoritaires dans la tranche d’âge inférieure à 45 ans, dans la mesure où elles font plus souvent le choix de l’entreprise au détriment de l’exercice libéral ;

• D’autre part, par leur moindre accès à des postes de Direction Générale et à une représentation plus importante au sein des entreprises de plus petite taille (TPE/PME).